Historique

 
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L’histoire du Simulateur Astronomique

Le Simulateur Astronomique en est déjà à sa troisième édition.

Première version en Quick Basic 4.5

Commencée en 1991
Logiciel offline, qu’une 💾 permettait d’installer sur toute machine MS-DOS
Manipulation exclusive au clavier. Pas de souris. Graphes en basse résolution
Les éphémérides sont calculées au jour près.

Conférence aux Facultés

Conférence privée, 21/10/2005

Seconde version en applet Java ☕

Commencée en 2011
Une applet Java, enfermée dans une page web.
Le graphisme est déjà plus poussé.
Les éphémérides sont calculées à la seconde près.

Le Simulateur Astronomique fait ses premiers pas sur le web.
Son exécution reste tributaire de l’installation d’une machine virtuelle Java sur chaque poste utilisateur.
Les animations y sont déjà plus fluides.

Cependant, l’applet Java ne fonctionne que sur les ordinateurs de bureau.
Les smartphones Android, I-Phones et tablettes ne l’exécutent pas.

Troisième version en HTML 5

Commencée en juillet 2019
HTML 5 a évincé les OLE du web, dont Flash, Silverlight et les applets Java, que les navigateurs n’exécutent plus.

Maintenant, le Simulateur Astronomique fonctionne vraiment partout: PC Windows, Mac, Linux, smartphones Android ou I-phones, tablettes.
Et sur tout navigateur : Firefox, Chrome, Opera, Safari, Edge, …
Interface responsive en Flex. Media queries, viewports. Jamais d’ascenseur horizontal.

Sans plugin, aucune installation préalable. Fonctionnel d’un simple clic sur un lien.

Logiciel pédagogique

Le Simulateur Astronomique est proposé par la Communauté Française parmi la liste des logiciels didactiques.

🎓 Soutenez la diffusion du savoir par Internet

Personnellement, j’adhère à la philosophie du logiciel libre, qui pratique le partage universel du savoir, sans frein financier, en proposant gratuitement, à tout internaute, des logiciels de qualité.

J’estime que toute personne, détentrice d’un savoir scientifique, a le devoir moral de le partager sur le web, afin de permettre à l’humanité de s’améliorer en apprenant.
Sans en monnayer l’usage, car le profit ainsi généré serait inférieur à la valeur du savoir non-diffusé, puisque les logiciels sont des biens à consommation non-rivale.
Un utilisateur de plus n’impose aucun effort supplémentaire au producteur. Il est donc une création de richesse nette.

Ouvrez une école, vous fermerez une prison.
Victor Hugo

Les universités ont fait évoluer l’arpanet 🪖 militaire initial en internet 🖧, pour permettre aux chercheurs de s’échanger les résultats de leurs travaux.
Un objectif que le Simulateur Astronomique approuve, reprend et poursuit.

L’astronomie est une passion que le web et HTML 5 permettent de partager avec le monde entier, et d’expliquer à la jeune génération 🎒.
Gratuitement, comme Wikipédia, pour ne pas en freiner la diffusion.

Sa rédaction est le fruit de centaines d’heures passionnantes, de recherches et de travaux, que chaque utilisateur est libre de soutenir par un don, même modeste, sur

IBAN : BE22 0004 1032 4447
BIC : BPOTBEB1

🏫 Afin de soutenir la diffusion du savoir scientifique à la nouvelle génération, pour le prix d’une glace 🍨, qui ne fondra jamais.

Une vidéo magnifiquement fausse

Cette vidéo voudrait faire croire que, dans l’arctique, la lune apparaît et disparaît en trente secondes.
En 36 secondes, la pleine lune se lève, y passe par toutes ses phases décroissantes, jusqu’à la nouvelle lune, éclipse le soleil, et se couche en croissant de lune.
Cette vidéo est 🧞 géniale, bluffante, ép😲ustouflante, et d’un réalisme incroyable. Bien que totalement 🤥 fausse.

  1. Pendant tout le lever, la lune reste bien orientée vers la terre.
  2. Une fois levée, elle commence à tourner sur elle même. Sa face visible disparaît, sans montrer la vraie face cachée, pour autant.
  3. A l’approche du soleil, elle apparaît bien plus grosse que lui.
  4. Au coucher, elle est déjà en croissant.

En vérité

Dans le ciel arctique, comme dans tout l’hémisphère nord, la lune se déplace vers la droite, à cause de la rotation de la terre.
Le temps écoulé entre la pleine et la nouvelle lune est d’environ quatorze jours. L’arctique n’y change rien.
Il s’écoule encore, environ, trois à quatre jours, entre la nouvelle lune (l’éclipse), et le croissant montré au coucher.

Au pôle nord, la lune, tout comme le soleil:

  1. se lève à l’équinoxe lunaire de printemps lorsque la lune traverse le plan équatorial terrestre du sud au nord
  2. reste levée pendant tout le printemps et l’été lunaires, qui durent environ quinze jours
  3. se couche à l’équinoxe lunaire d’automne, lorsque la lune traverse le plan équatorial terrestre du nord au sud
  4. est invisible pendant tout l’automne et l’hiver lunaires

La lune montre toujours la même face à la terre. Seules les librations permettent, quelque peu, d’entrevoir la face cachée, sous un angle rasant.
Ce n’est pas en allant dans l’arctique qu’on verra la face cachée.

Le soleil et la lune ont sensiblement le même diamètre, d’environ un demi-degré.
Ils peuvent (à peine) varier, en fonction du périhélie (terrestre), et du périgée (lunaire).
La taille de la lune, dans cette vidéo, est immense. Clairement exagérée, par rapport à celle du soleil, qu’un zoom grossirait dans les mêmes proportions.

En conclusion

Les fake news sont partout. L’astronomie n’y échappe pas. Seul un esprit critique pourra les discerner.

C’est précisément la raison d’être du Simulateur Astronomique, dont une bonne compréhension permettra de révéler toute la fausseté de cette vidéo.
Internet a été conçu pour diffuser le savoir, pas les mensonges.

C’est pourtant, justement, ce que cette page présente. Non dans le but de les propager, mais de les débusquer.
Et aussi parce que j’admire les prouesses génératives de l’Intelligence Artificielle, dont les vidéos, même fausses, sont 🧙🪄 époustouflantes.